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LaVénus De Milo. La Vénus de Milo est une célèbre sculpture grecque de la fin de l'époque hellénistique (vers 130-100 av. J.-C.) qui pourrait représenter la déesse Aphrodite (Vénus pour les Romains). Découverte en 1820 sur l'île de Milo, d'où son nom, elle est actuellement conservée au musée du Louvre. Cette statue date de l'époque hellénistique (grecque), vers 130-100 av. J.-C..
POLITIQUEDES FABLES LA FONTAINE «PARRÉSIASTE». L’épineuse question de la politique des Fables, comme on sait, a suscité de très nombreuses interprétations. Les commentateurs ont pu faire de La Fontaine, tour à tour, «le plus hardi frondeur du siècle (1)», un «Machiavel français » donnant des leçons de réalisme politique aux
Dissertationsur la fable 2624 mots | 11 pages . Français Dissertation Depuis l’antiquité, les fables ont été utilisé afin d’instruire les enfants. De grands fabulistes tel qu’Esope ou Jean de La Fontaine ont écrit des œuvres encore connues et utilisées aujourd’hui. Mais plusieurs auteurs, comme Rousseau ou Lamartine on sévèrement condamné les fables de La Fontaine en
MichelSerres projetait de consacrer un grand ouvrage aux Fables de La Fontaine. Sa mort en 2019 l’en aura empêché. Les éditions Le Pommier ont toutefois pu rassembler les textes qu’il
MichelSerres projetait de consacrer un grand ouvrage aux Fables de La Fontaine. Sa mort en 2019 l’en aura empêché. Les éditions Le
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A l’approche de la fin de l’année scolaire et de l’épreuve anticipée de français, nous proposons ici un exemple de commentaire composé rédigé, à propos d’une des fables de la Fontaine les deux amis. A propos de la méthodologie de cet exercice, vous pouvez consulter mes autres articles sur le commentaire composé. Texte de la Fable de la Fontaine les deux amis second recueil – 1678 Deux vrais amis vivaient au Monomotapa L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre Les amis de ce pays-là Valent bien, dit-on, ceux du nôtre. Une nuit que chacun s’occupait au sommeil, Et mettait à profit l’absence du soleil, Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ; Il court chez son intime, éveille les Valets Morphée avait touché le seuil de ce palais. L’ami couché s’étonne, il prend sa bourse, il s’arme ; Vient trouver l’autre, et dit Il vous arrive peu De courir quand on dort ; vous me paraissez homme A mieux user du temps destiné pour le somme N’auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ? En voici. S’il vous est venu quelque querelle, J’ai mon épée, allons. Vous ennuyez-vous point De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle Était à mes côtés ; voulez-vous qu’on l’appelle ? Non, dit l’ami, ce n’est ni l’un ni l’autre point Je vous rends grâce de ce zèle. Vous m’êtes en dormant un peu triste apparu ; J’ai craint qu’il ne fût vrai, je suis vite accouru. Ce maudit songe en est la cause. Qui d’eux aimait le mieux ? Que t’en semble, lecteur ? Cette difficulté vaut bien qu’on la propose. Qu’un ami véritable est une douce chose! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ; Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même. Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s’agit de ce qu’il aime. Introduction du commentaire La fable Les deux amis » fable XI, livre XIII composée d’alexandrins et d’octosyllabes est tirée du second recueil des Fables de Jean de La Fontaine. Elle met en scène deux amis. L’un d’eux se précipite suite à un rêve préoccupant dans la chambre de l’autre qui, inquiet, se réveille et lui offre pour le satisfaire son épée, sa bourse et son esclave. La Fontaine prend à témoin le lecteur des vertus de l’amitié. Dans le but d’apprécier l’efficacité de cet apologue qui illustre l’idée selon laquelle tout ami véritable se doit d’être généreux, prévenant et attentionné, on s’intéressera d’abord au déroulement du récit autour du thème de l’amitié réciproque. Dans un deuxième temps, nous montrerons la portée critique mais aussi universelle de la fable sous des dehors par endroits divertissants. I – Une amitié sous le sceau de la sincérité et de la réciprocité Dès l’ouverture, le thème de l’amitié est placé sous le sceau de la sincérité Deux vrais amis ». Le terme ami »est repris six fois au fil du texte de façon explicite. Par ailleurs, l’auteur indique ce sur quoi repose cette amitié. Les deux amis rivalisent en termes de générosité matérielle pour l’un qui donne son épée », sa bourse » ou son esclave » et affective pour l’autre vous m’êtes en dormant un peu triste apparu ». Bien que les deux amis soient liés socialement et intimement il court chez son intime », l’auteur prend soin de les distinguer. Ils sont présentés comme dans un diptyque l’un a un comportement statique endormi et l’autre en perpétuel mouvement il court », je suis vite accouru ». On se rend compte que l’auteur prend soin de préciser les degrés de l’amitié qui se joue sur le plan de la générosité, de la crainte voire de la tristesse. Autrement dit, l’auteur fait preuve d’une très grande finesse d’observation. On se rend compte que l’ami qui a été réveillé anticipe les besoins de l’autre. Cette sollicitude renvoie en quelque sorte la sollicitude de l’autre que son rêve tourmente en miroir. Le dialogue qui s’établit entre les deux personnages se situe au cœur du récit, occupant près de la moitié des vers, constitue une petite scène de théâtre. Reste que l’ensemble des répliques pourrait-on dire ne trouvent pas de réponse. L’échange est en suspens au point de mettre en valeur la sollicitude qui anime les personnages. Par ailleurs, cette situation tend à légitimer l’appel au lecteur que l’auteur tutoie pour une meilleure implication Qui d’eux aimait le mieux? Que t’en semble lecteur ? ». Cette implication du lecteur apparaissait en filigrane dès le début à travers le possessif nos amis ». Probablement faut-il comprendre que l’amitié repose sur cet échange bien plus qu’elle ne dépend d’un comportement ou d’un autre. II – Une critique sociale Il n’est pas impossible que l’on ait affaire à la mise en oeuvre d’une amitié allégorique au service d’une critique sociale. En effet, on se rend compte que le début de la fable campe un décor utopique rappelant l’Orient Monomotapa » qui dépayse le lecteur et l’invite à une mise à distance de la situation. Ce dépaysement est renforcé par l’anonymat des deux personnages l’un l’autre », chacun », l’ami », qui d’eux » qui donne à la fable un caractère généralisant voire universel. D’un point de vue stylistique, les vers 3 et 4 sont des octosyllabes qui marquent un décrochement dans le récit » les amis de ce pays-là valent bien, dit-on, ceux du nôtre ». On assiste à un processus d’éloignement pays-là » et de rapprochement nôtre » sur le mode ironique dit-on » placé au cœur du vers. L’auteur incite le lecteur à observer la situation et au-delà des personnages, la société dans laquelle ils évoluent d’un œil critique. Les deux personnages appartiennent au rang de la noblesse d’après le lexique qui les caractérise le palais », l’épée », le valet », l’esclave ». Probablement peut-on y reconnaître une critique implicite de la société aristocratique du XVIIème siècle. L’ironie donne plus d’épaisseur au texte. La référence mythologique à Morphée est de l’ordre de l’ironie bien qu’elle contribue également à créer une atmosphère dépaysante. On remarque par ailleurs que le dialogue est construit sur un rythme rapide, très vivace, proche du comique de mots qui fait écho au comique de situation, notamment lorsque le personnage court dans tous les sens. L’ensemble ne peut laisser le lecteur indifférent. Tout concourt à stimuler la réflexion du lecteur sensible à la sincérité des sentiments dans un premier temps. L’implicite du texte vers lequel l’interpellation au lecteur oriente, déstabilise les certitudes d’une première lecture. Conclusion On se rend compte que cet apologue focalisé sur le thème de l’amitié repose entièrement sur le questionnement. Le dialogue au cœur du récit en est une illustration. L’auteur met en scène une situation simple, claire et convaincante par l’efficacité de la mise en scène. Reste que l’implicite du texte laisse entendre que le texte suppose plusieurs lectures, notamment celle d’une critique sociale de l’aristocratie, que seuls des initiés peuvent percevoir. L’apologue sous des dehors de simplicité révèle un surcroît de sens. As-tu des questions ? Si oui, n’hésite pas à les poser en commentaire. Tu peux également venir participer à nos stages de français pendant les vacances scolaires, afin de bien te préparer pour le bac ! Contactez-nous pour plus d'informations J'interviens avec le souci constant de répondre au plus près des besoins des élèves de collège et de lycée dans un espace inédit de travail en petits groupes.
Pensez-vous que la littérature puisse et doive avoir pour mission d’élever sa voix contre les injustices ? INTRODUCTION La littérature présente le paradoxe inhérent au fait qu’elle soit à la fois art et langage, de s’inscrire dans une dimension universelle mais aussi actuelle. Nombre de polémiques ont eu lieu, sur la fonction qu’elle devait ou non adopter, d’être utile ou d’être seulement expression artistique, sans autre légitimité que d’exister. Théophile Gautier et les tenants de l’art pour l’art » allaient jusqu’à refuser toute utilité à la littérature, proclamant que tout ce qui est utile est laid », tandis que dans un cercle bien proche, un Victor Hugo multipliait les œuvres engagées ; Jean-Paul Sartre ira jusqu’à tenir Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu’ils n’ont pas écrit une ligne pour l’empêcher ». C’est pourquoi il est légitime de se demander si la littérature peut et doit avoir pour mission d’élever sa voix contre les verrons donc si la littérature engagée est efficace et un premier temps, nous verrons qu’elle dispose de ressources qui lui donnent une efficacité toute particulière, avant d’envisager ce que sont aussi ses limites ; enfin, nous verrons qu’elle peut avoir une manière propre de s’engager dans la condition humaine, avec un message qui, par son universalité, peut trouver place dans toute actualité. 1ere PARTIE REDIGE Il a été souvent jugé nécessaire en littérature d’élever sa voix contre les injustices, et cela de manière efficace. En effet, la littérature touche un public particulièrement varié, non seulement selon ses goûts, mais à travers les lieux et les époques. Le théâtre, le roman, l’apologue, la poésie sont autant de formes littéraires qui à la fois touchent un public très large et très varié, et permettent d’allier le divertissement ou le plaisir à une réflexion instaurée par l’auteur. Au XVIIe siècle, La Fontaine, sous couvert de fables pour les enfants, critiquait de manière plaisante et piquante la cour ou la société et les comportements humains en général ; le siècle des Lumières a usé encore plus de la diversité des formes littéraires les contes philosophiques de Voltaire, aussi bien que des pièces comme le Mariage de Figaro de Beaumarchais, que L’Encyclopédie, dénoncèrent des injustices sociales, à chaque fois de manière tout à fait différentes, touchant ainsi des sensibilités différentes. Notons encore que leurs dénonciations de la guerre, du fanatisme, de l’intolérance, trouvent un retentissement puissant encore à notre époque la littérature porte un message qu’elle peut rendre universel. De plus, la littérature offre une variété de formes qui, en permettant de manier l’implicite ou l’explicite, multiplie les stratégies argumentatives. Une même idée peut être défendue de différentes manières, soit ostensiblement dans un texte purement argumentatif, comme dans un article de L’Encyclopédie, qui permet au message d’être clair et percutant, soit plus implicitement, ce qui demande au lecteur une participation plus vive pour comprendre le message. Candide de Voltaire aussi bien qu’une pièce comme Tartuffe de Molière, montrent dans leurs structures même qu’un enseignement peut nécessiter un parcours personnel pour que son destinataire trouve enfin à y adhérer. Candide est un personnage naïf prêt à croire le premier enseignement théorique qu’on lui livre, et qui n’apprendra véritablement que de ses expériences ; de même, le lecteur est invité à recevoir le message de Voltaire non par un développement explicite, mais de manière implicite, en suivant le récit des aventures du personnage. Orgon, obnubilé par Tartuffe, ne comprendra jamais le message explicité de sa famille, et ne découvrira l’hypocrisie de son hôte que lorsque les siens mettront en place un stratagème qui lui dévoilera implicitement les manigances du dévot ; la pièce elle-même, sous couvert de divertissement, fait suivre le même chemin au spectateur, qui par l’implicite, apprend à se méfier des mensonges et des faux semblants. Cette variété de stratégies permet ainsi de toucher le lecteur différemment ou bien l’auteur peut choisir de convaincre par des arguments qui font appel à la raison, comme dans Autorité politique » de Dumarsais, ou bien il peut vouloir toucher le lecteur dans sa sensibilité, en utilisant l’ironie ou le rire, qui établissent une complicité entre l’auteur et le lecteur, comme le font Voltaire ou La Fontaine, ou en provoquant sa pitié ou sa colère, comme Victor Hugo quand il nous dépeint la misère de Fantine ou Cosette dans Les Misérables. Ainsi, non seulement la littérature se tourne vers un public varié, mais auprès des mêmes personnes, elle offre une rare diversité de moyens pour les atteindre et les marquer en profondeur. Enfin, la littérature se faisant l’écho des préoccupations humaines les plus profondes et les auteurs possédant la capacité de les éclairer et de les communiquer, on peut difficilement accepter qu’ils ne s’impliquent pas dans des causes sociales ou politiques. Victor Hugo, à la fois engagé en littérature et en action, au talent incontesté, condamne l’inaction de l’écrivain dans son poème Fonction du poète » où l’on trouve les vers suivants Honte au penseur qui se mutile Et s’en va, chanteur inutile, Par les portes de la cité » Pour lui, action et poésie peuvent et doivent aller de pair, le poète a sa place dans la société la cité » et ne doit pas s’enfermer dans une tour d’ivoire. Bien plus, devant certains événements, la littérature peut même être une urgence, ne serait-ce que pour les auteurs eux-mêmes. Suite à la seconde guerre mondiale, beaucoup d’auteurs ont connu la nécessité d’écrire sur l’horreur des camps de concentration, non seulement dans le but de les dénoncer, non seulement par devoir de mémoire et pour éviter que de telles exactions ne se reproduisent, mais encore pour tenter, pour ceux qui l’avaient vécue, d’exorciser un tel enfer. Ainsi, la littérature a-t-elle une valeur salutaire, pour la société et pour l’homme. La littérature se révèle donc une tribune opportune et efficace pour dénoncer les injustices et les méfaits de la société. 2ème PARTIE Cependant, il nous faut aussi constater qu’elle connaît ses limites pour se faire entendre, ce qui a autorisé certains auteurs, non sans droit, de juger qu’à cause de cela, la dénonciation ne serait pas sa principale fonction, ou qu’en tout cas elle n’est pas inhérente à sa nature, comme nous le verrons par la suite. Argument La littérature n’est pas accessible pour tout le monde, et même en général c’est une minorité qui en est touchée à certaines époques et certains endroits, tout le monde ne sait pas lire, ou alors, on ne la lit pas parce qu’elle ne plaît pas. Exemple Littérature des Lumières, ignorée du peuple, destinées aux classes pensantes et dirigeantes. Argument La littérature présente un autre obstacle son langage ne pouvant être simplement communication, il est souvent plus obscur. Exemples Les Fables de la Fontaine, les poèmes de Hugo… ArgumentLa littérature n’est plus de nos jours un moyen de communication des plus privilégiés, et souffre notamment de la concurrence des supports visuels. 3ème PARTIE Cela peut nous amener à nous demander si elle se doit d’avoir pour fonction la dénonciation, et si elle ne peut pas aussi trouver une autre légitimité. Argument La littérature plus que jamais semble perdre sa valeur de communication », elle plus que jamais poétique le langage pour le langage. Elle peut ainsi rester, plus qu’une évasion, un domaine artistique à part entière. Exemple Gautier, l’art pour l’art la littérature doit-elle être utile ? Argument La littérature, même si elle ne semble pas s’impliquer explicitement dans l’actualité, exprime des choses qui touchent à l’homme et au monde en général, et qui sont fondamentales, immuables. Exemple Rimbaud, qui sans faire de la littérature politique, renvoie l’écho révolté de la jeunesse de son époque la Commune, et par là même, exprime la révolte de toutes les générations qui lui ont succédé. Argument Ainsi, la littérature peut tendre à une vocation plus spirituelle, guidant l’homme de manière universelle, au delà de l’actualité d’une époque. Exemple actualité de nos jours des préoccupations exprimées dans les textes des Lumières ou autres. CONCLUSION C’est ainsi que nous pouvons dire que si la littérature a sa place dans le débat d’idées, et que même nous pouvons avoir des difficultés à imaginer qu’elle ne s’y engage pas du tout, elle peut revendiquer légitimement ne pas en avoir le devoir. En effet, sans aller jusqu’à prôner l’art pour l’art, nous avons vu que la littérature pouvait tenir une réflexion universelle, qui engage tout homme à mieux se connaître et ainsi à mieux se situer dans le monde et dans son rapport aux autres. Depuis deux siècles, des arts anciens comme la littérature ou la peinture se sont vus en quelque sorte relayés par d’autres supports, comme la photographie pour la peinture, ou le cinéma et les médias pour la littérature l’une comme l’autre ont ainsi perdu peu à peu leur fonction informative », c’est-à-dire purement figurative pour la peinture, et communicative pour la littérature. Ne peut-on pas dire que loin de les anéantir, ces mutations leur ont permis au contraire de faire un grand bond dans leur évolution, les dégageant, la littérature notamment, de toute contrainte pratique », l’ancrant finalement plus que jamais dans une dimension universelle, au-delà de l’actualité immédiate ?
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Biographie Poète, moraliste, dramaturge, librettiste, romancier et célèbre fabuliste français né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry dans le département de l'Aisne, Jean de La Fontaine est mort le 13 avril 1695 à Paris. Ses Fables constituent l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature française. Découvrez sa biographie complète sur Wikipédia. Les 50 citations de Jean de La Fontaine Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine. Jean de La Fontaine ; Le cochet, le chat et le souriceau 1668 Pour me rendre heureux, un sourire peut suffire. Jean de La Fontaine ; À Climène 1671 Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes. Jean de La Fontaine ; La mort et le bûcheron 1668 Les maux les plus cruels ne sont que des chansons près de ceux qu'aux maris cause la jalousie. Jean de La Fontaine ; La coupe enchantée 1668 Quand le mal est certain, la plainte ni la peur ne change le destin. Jean de La Fontaine ; Le cochon, la chèvre et le mouton 1678 Quiconque est loup agisse en loup, c'est le plus certain de beaucoup. Jean de La Fontaine ; Le loup devenu berger 1678 En toute chose il faut considérer la fin. Jean de La Fontaine ; Le renard et le bouc 1668 Laissez dire les sots, le savoir a son prix. Jean de La Fontaine ; Les femmes et le secret 1678 Les ennuis d'amour ont cela de bon qu'ils n'ennuient jamais. Jean de La Fontaine ; Les Amours de Psyché 1669 Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Jean de La Fontaine ; Le corbeau et le renard 1668 C'est double plaisir de tromper le trompeur. Jean de La Fontaine ; Le coq et le renard 1668 Certain âge accompli, le vase est imbibé, l'étoffe a pris son pli. Jean de La Fontaine ; La chatte métamorphosée en femme 1668 On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. Jean de La Fontaine ; L'horoscope 1678 Bien adresser n'est pas petite affaire. Jean de La Fontaine ; L'homme entre deux âges et ses deux maîtresses 1668 Le trop d'expédients peut gâter une affaire. Jean de La Fontaine ; Le chat et le renard 1678 La douleur est toujours moins forte que la plainte. Jean de La Fontaine ; La Matrone d'Ephèse 1693 Un Tiens vaut mieux que deux Tu l'auras ; l'un est sûr, l'autre ne l'est pas. Jean de La Fontaine ; Le petit poisson et le pêcheur 1668 Chacun à son métier doit toujours s'attacher. Jean de La Fontaine ; Le cheval et le loup 1668 La méfiance est mère de la sûreté. Jean de La Fontaine ; Le chat et un vieux rat 1668 Chacun a son défaut où toujours il revient. Jean de La Fontaine ; L'ivrogne et sa femme 1668 Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; le Temps ramène les plaisirs. Jean de La Fontaine ; La jeune veuve 1668 Petit poisson deviendra grand. Jean de La Fontaine ; Petit poisson et le pêcheur 1668 Plus fait douceur que violence. Jean de La Fontaine ; Phébus et Borée 1668 Tel est pris qui croyait prendre. Jean de La Fontaine ; Le rat et l'huître 1678 Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Jean de La Fontaine ; Philémon et Baucis 1685
dissertation sur les fables de la fontaine